La Chasse à tir
La chasse à tir se pratique à l’aide d’un fusil ou d’une carabine. Celle-ci est interdite à partir d’un véhicule. Elle concerne toute les espèces de gibier et se pratique seul, en battue, au chien d’arrêt ou au chien courant.
Il est à noter que la loi « chasse » du 26 Juillet 2000, a étendu, sous certaines conditions, l’heure légale de la chasse au gibier d’eau. Il est maintenant possible de chasser « à la passée » dans la limite de deux heures avant le lever du soleil et de deux heures après le coucher du soleil.
Depuis 1995, la chasse à l’arc est considérée comme une forme de chasse à tir. La pratique de ce mode de chasse, qui tend à se populariser (image d’authenticité, voire de chasse « écologique ») nécessite l’obtention d’une attestation délivrée après avoir suivi une formation obligatoire spécifique assurée par la Fédération Départementale des Chasseurs.
Pour en savoir plus : www.chasseurdefrance.com
La chasse à cours ou vénerie
Dans le cas de la chasse à courre, ce sont les chiens qui chassent, l’homme n’étant qu’un auxiliaire de la meute. Ce mode de chasse se définit par la poursuite de l’animal chassé (Cerf élaphe, Chevreuil, Daim, Sanglier, Renard roux, Lièvre d’Europe ou Lapin de garenne) par les chiens jusqu’à ce qu’il soit rejoint pour la mise à mort : l’hallali.
Pour chasser à courre, il faut disposer d’une licence de meute délivrée par le Préfet (DDT). Le certificat est délivré si l’on peut découpler (mettre en action de chasse) : 30 chiens au moins, de race homogène, servis par au moins 2 hommes à cheval (Cerf élaphe et Sanglier, grande vénerie) et (Renard roux, grande ou petite vénerie selon la présence de cavaliers).
Au moins 6 chiens (Lièvre d’Europe et Lapin de garenne, petite vénerie). La poursuite se fait donc à cheval mais aussi à pied.
La vénerie sous terre ou chasse sous terre est assimilée à la chasse à courre. Elle consiste à capturer, par déterrage, l’animal chassé (Renard, Blaireau, Ragondin) acculé dans son terrier par des chiens de races spécialisées (fox-terriers, teckels). L’animal est déterré uniquement à l’aide d’outils manuels.
En Haute-Marne, il existe 2 équipages de venerie sous terre : le Taisson de la Blaise et le Taisson du Val de Marne.
La chasse à l’arc
La chasse à l’arc est assimilée à la chasse à tir et peut-être utilisée pour traquer tous les gibiers de France. Cette pratique est autorisée, sur le territoire national depuis 1995. Elle ne peut être pratiquée que par des chasseurs ayant reçus une formation pratique et théorique spécifique et complémentaire au permis de chasser.
La chasse à l’arc est un phénomène récent et en pleine expansion en France ; il concerne des milliers de chasseurs, dont beaucoup parmi les nouveaux permis de chasser. Il y a 72 associations de chasseurs à l’arc en France.
En Haute-Marne, il y a une association : l’ASCA.
Les chasseurs à l’arc pratiquent, le plus souvent, l’approche et l’affût leurs permettant de rencontrer le gibier dans son milieu naturel sans qu’il soit alerté par la présence de l’Homme.
Il est également possible de chasser en groupe en organisant des battues silencieuses ; ainsi le gibier se déplace lentement et offre des possibilités de tirs aux archers.
La chasse à l’arc est une pratique cynégétique exigeante, demandant beaucoup de l’entraînement pour maîtriser l’arme et une très bonne connaissance du milieu et de l’animal chassé. D’autre part les distances de tirs n’excédent jamais 15 à 20 mètres. La rencontre d’un gibier, non alerté, à cette distance est assez peu fréquente. Ainsi, il est nécessaire de rassembler de nombreux paramètres pour pouvoir prélever un animal en chassant à l’arc. C’est donc une pratique demandant un gros investissement personnel mais elle procure des émotions très fortes en lien avec la nature et la faune sauvage.
Pour en savoir plus sur ce mode de chasse :
www.ffca.net (Fédération Française des Chasseurs à l’Arc)
Nous contacter pour avoir les coordonnées de l’ASCA
Téléchargez le dossier d’inscription
La chasse au vol
Appelé aussi fauconnerie, ce mode de chasse très ancien n’a été légalisé qu’en 1954. Il consiste en la capture d’un gibier (Perdrix, Faisan, Lièvre d’Europe, Lapin de garenne, Pigeons, Corvidés et même Chevreuil) avec un rapace dressé, avec l’aide ou sans l’aide d’un chien d’arrêt. On distingue le bas-vol, pratiqué notamment avec des Autours, des Buses de Harris et des Eperviers, principalement sur le lapin, et le haut-vol, pratiqué par des Faucons, par exemple sur la Perdrix.
Les chasseurs au vol doivent faire partie d’une association agréée par le ministère chargé de la chasse, afin de bénéficier des dérogations nécessaires permettant de détenir ces oiseaux protégés et de les utiliser (Arrêté du 30 juillet 1981 qui précise les conditions d’utilisation des rapaces). Le Préfet doit délivrer une autorisation de détention et d’utilisation, pour la détention d’oiseaux pour la chasse au vol. Pour en savoir plus : www.anfa.net